dimanche 13 mai 2007

Limoges

LIMOGES (en occitan: Lemòtges, Limòtges) est une ville du centre-ouest de la France, préfecture du département de la Haute-Vienne et chef-lieu de la région Limousin. Ses habitants sont appelés les Limougeauds et Limougeaudes.
Elle est officiellement
24e ville de France avec plus de 137 000 habitants, au cœur d’une agglomération de plus de 180 000 habitants. Avec près de 248 000 habitant, elle possède la 36e aire urbaine de France.

Elle est surnommée « capitale des arts du feu » en raison de l’implantation historique dans la ville de l’industrie de porcelaine et de l’artisanat de l’émail et des vitraux.
Histoire:
La ville historique a été fondée avant la période romaine par la tribu des Lémovices, mais a vraisemblablement pris de l’importance sous le nom d’Augustoritum, au début du Ier siècle. Le nom de la ville est la traduction du latin "gué d’Auguste".
La cité est placée au carrefour de deux grand axes économiques majeurs de l’époque : la Via Aggripa qui joignait Lyon à Saintes, et la via Avaricum Tolosa entre Toulouse et Bourges.
Augustoritum suivait évidemment le plan romain, c’est-à-dire des rues perpendiculaires et parallèles entre elles. Des arènes, des thermes, et un amphithéâtre (
jardin d’Orsay).

Saint Éloi

Saint Martial évangélise la région à la fin du IIIe siècle.

La ville subit au IVe siècle les invasions barbares et la population quitte la cité.

Au début du VIIIe siècle, les Francs s’emparent de la ville. C’est l’époque du futur célèbre saint Éloi, originaire de Chaptelat.

Au Xe siècle, saint Martial devient le protecteur de la ville suite aux miracles du mal des ardents: l’exposition de ses reliques a permis le retour du calme dans la ville. Depuis, tous les sept ans, ont lieu à Limoges et en Limousin les ostensions : on ressort les reliques des saints pour une procession en mémoire de cet épisode de l’histoire régionale.

Au Moyen Âge, Augustoritum, devenue Limoges est une ville prospère, bien que divisée en deux : la Cité, siège religieux ou est situé la cathédrale Saint-Étienne, et le Château.

la vicomté de Limoges
La ville prend également de l’importance grâce à sa situation sur la voie Lemovicensis du pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle.

Au XIIe siècle, le vicomte Adémar fait incendier la Cité mais fut condamné à la reconstruction. À la mort du roi de France Louis VI, son fils reprend le pouvoir mais perd la province du Limousin en répudiant sa femme. Celle-ci se remarie avec le roi d’Angleterre Henri Plantagenêt. Cette situation entraîne donc une suite de conflits et bien sûr la guerre de Cent Ans.

Une période relativement calme fait son apparition au milieu du Moyen Âge. Le Limousin est cédé aux Anglais, mais une guerre éclate et la province revient définitivement à la couronne française en 1276.

L’intendant Turgot

Au XVIIIe siècle, l’intendant Turgot relance l’économie limougeaude et favorise la création et le développement d’industries textiles, du cuir...

Mais le véritable tournant est celui de 1765 : un gisement de kaolin est découvert à Saint-Yrieix-la-Perche, à 40 km au sud de Limoges. L’industrie de la porcelaine est lancée.

Enfin, en 1792, la Cité et le Château sont réunis.

Limoges doit son surnom de ville rouge aux mouvements ouvriers de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. La CGT y est d’ailleurs créée en 1895.

Langue et culture régionales

Limoges se situe au nord de la zone culturelle de la langue d’oc. On y parle donc l’occitan sous sa forme limousine.

Les dialectes de l’Occitan
Les premiers textes occitans que l’on peut retrouver à Limoges sont parmi les plus anciens de cette langue.
Ainsi dès le Moyen Âge, Limoges est un centre culturel de première importance pour le Sud de l’Europe. Les communautés municipales et les bourgeois de Limoges feront le choix du dialecte limousin comme langue d’administration malgré la concurrence du français royal.

Réunion du félibrige
Comme partout en
France, la langue officielle progressera mais l’usage de la langue perdurera malgré tout. Il existe ainsi une littérature importante d’expression occitane produite et publiée à Limoges depuis le XVIIIe siècle. Le mouvement félibréen venu de Provence aura sa place en Limousin avec un majoral.

Drapeau occitan
Après guerre, la langue perdra de son importance dans les quartiers populaires comme celui des Ponts. Certaines figures la feront néanmoins vivre. Ainsi, André Dexet, alias Panazô, la fera vivre au travers de ses romans, mais aussi de ses articles dans la presse.

La pratique de musiques et d’instruments traditionnels comme la vielle à roue est toujours très vivace
D’autres personnalités auront la parole dans les médias limougeauds: Yves Lavalade,
le musicien-écrivain Jan dau Melhau.

Limoges verra aussi une revue plus littéraire et linguistique : La Clau lemosina (La Clé limousine).

La langue d’oc est aussi un atout touristique pour Limoges. Ainsi, l’office de tourisme organise depuis l’été 2006 des visites en occitan de la ville.

Héraldique

Blason de Limoges
De gueules, au chef de Saint Martial de carnation, orné à l’antique d’or, ombré de sable, entre deux lettres gothiques d’or S et M ; au chef d’azur, chargé de trois fleurs de lis d’or.

Dès le
Moyen Âge la municipalité de Limoges adopta pour emblème l'effigie de Saint Martial, qui avait évangélisé le Limousin au IIIe siècle et avait fondé à Limoges une abbaye dont le rayonnement fut immense. Le chef de France fut attribué en 1421 par le dauphin Charles, le futur roi Charles VII, en hommage à la résistance des habitants, bourgeois et consuls de la ville contre les Anglais, pour accroître leur cœur à servir la couronne de France de mieux en mieux.


Blason de la vicomté de Limoges
D’hermine à la bordure de gueules
Dévasté par les
Normands au IXe siècle, le Limousin fut incorporé de bonne heure à l'Aquitaine. Aliénor d'Aquitaine l'apporta en dot en 1152 à son second mari, Henri Plantagenêt, comte d'Anjou (bordure rouge) et futur roi d'Angleterre. La vicomté de Limoges, maîtresse de la plus grande partie du Haut Limousin, resta cependant le plus souvent indépendante. Marie de Comborn, héritière des derniers vicomtes, épousa en 1275 l'héritier des ducs de Bretagne, le futur Arthur II. L'hermine de Bretagne brisée d'une bordure forma les armes de la vicomté.

Logo actuel de Limoges
Le logo de la ville de Limoges représente une flamme, qui évoque bien évidemment les
arts du feu (porcelaine et émaux).

Économie et recherche
Limoges est réputée pour sa porcelaine, fabriquée à partir du kaolin de Saint-Yrieix-la-Perche.

Ville ouvrière au début du XXe siècle, le secteur secondaire est malgré un faiblissement sensible, encore important avec l’industrie mécanique (usines Renault Trucks), électrique (siège de la multinationale Legrand) et la chimie.

ESTER Technopôle, créé en 1992, est un point de rencontre des industries et technologies de pointe. Limoges est aussi le siège de nombreuses administrations, dont le siège national du CNASEA.

Limoges est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Limoges et de la Haute-Vienne qui gère l’aéroport de Limoges-Bellegarde. Limoges est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d’industrie Limousin Poitou-Charentes.

Grandes entreprises

Limoges est le siège national de deux grandes entreprises internationales : Legrand (matériel électrique) et Madrange (alimentaire). On peut relever, dans les sociétés employant beaucoup de salariés, les chaussures J.M. Weston, les transports Bernis, Wagon Automotive, Renault Trucks, et bien évidemment, les entreprises porcelainières telles Bernardaud.

Monuments historiques et autres sites

Édifices religieux
Crypte Saint-Martial (Xe siècle)
Cette crypte conserve encore les tombeaux de Saint Martial, premier évêque et patron de la ville, de ses deux compagnons Alpinien et Austriclinien et de la légendaire Sainte Valérie. Elle fut découverte durant les années 1960, lors de la création du parking de la Place de la République. Il n’en reste aujourd’hui qu’une petite partie.La situation du tombeau donna naissance à un pèlerinage, puis occasionna la construction de l'abbaye bénédicine de St-Martial. Cette abbaye prospéra et étendit son influence sur le Sud-Ouest. De magnifiques manuscrits, aujourd'hui conservés à la Bibliothèque Nationale y furent créés ; c'est aussi en son sein que furent fabriquées les plus belles pièces d'orfèvrerie du Moyen Âge, connu sous le nom d'Œuvre de Limoges. On a situé dans l'aire de son rayonnement les débuts de la poésie en langue d'Oc, et fait remonter l'origine de la polyphonie à son école musicale. Elle est rasée au XIXe siècle.

Cathédrale Saint-Étienne (XIIIe-XIXe siècles) est la principale église de Limoges et le siège de l'évéché. Elle est siuée au cœur du vieux quartier de la Cité. Sa construction commença en 1273 et ne fut terminée qu'en 1888 par le rattachement du clocher d'origine romane à la nef. La construction commença par le choeur caractéristique du gothique rayonnant du 13e siècle qui fut rattaché à la nef romane. Les travaux s'interrompirent une première fois en 1327 faute d'argent. En 1378, la chapelle Saint-Martial et une partie du transept nord furent élevés, le clocher roman est renforcé par une imposante maçonnerie ; quelques années plus tard, c'est au tour du transept sud. Après la guerre de Cent Ans, les deux premières travées de la nef sont édifiées entre 1458 et 1499. Entre 1516 et 1541, Jean de Langeac fit construire le transept et le portail Saint-Jean, chef d'oeuvre limousin du gothique flamboyant. Mais de nouveau, la construction s'arrêta avec la mort de l'évêque et les trois travées de la nef reliant l'église au clocher de la cathédrale romane ne furent élevées qu'à la fin du 19e siècle.
La
cathédrale renferme deux œuvres Renaissance d'une grande qualité : un jubé et le tombeau de l'évêque Jean de Langeac sur lequel sont sculptés des scènes de l'Apocalypse de Dürer
. Les murs de la crypte romane, fermée au public, possèdent de belles fresques représentant le Christ en gloire. Quelques peintures médiévales sont encore visibles dans certaines chapelles rayonnantes (représentant notamment des anges musiciens) mais la quasi-totalité présentent des fresques du XIXe siècle.

Chapelle Saint-Aurélien (XIVe et XVIIe siècles) : ce petit édifice renferme les reliques du second évêque de Limoges, saint patron de la confrérie des Bouchers. Elle possède de belles statues médiévales et un magnifique retable baroque. Le bâtiment lui-même a été bâti par les bouchers du quartier qui le sauvèrent de la destruction durant la Révolution française.

Église Saint-Michel-des-Lions (XIVe siècle) : cette église conserve, depuis la Révolution française, les reliques de saint Martial. Son architecture est caractéristique des églises-halles du domaine plantagenêt. Elle possède de magnifiques vitraux des XVe et XVIe siècles, deux piétas médiévales et de nombreux objets de cultes, un élégant clocher de type limousin surmonté d'une boule en cuivre (XIVe siècle), deux lions gallo-romains au pied du clocher qui ont donnée leur nom au monument.

Église Saint-Pierre-du-Queyroix (XIIIe siècle) : d'origine romane, elle fut reconstruite du XIIIe au XVe siècles. Notons un vitrail de type Renaissance, un Christ du XIIIe siècle, et de nombreux autres détails comme un retable baroque et statues remarquables.

Église de Beaune-les-Mines : cette petite église romane a conservé une très belle statue de saint Christophe. Sur son parvis, s’élève une croix de pierre du XVe siècle.

Couvent des Carmes (XIIIe siècle) : avenue Saint-Éloi ; à l’emplacement du couvent fut construite une banque qui a soigneusement inscrit dans ses murs les anciens arcs sur lesquels subsistent de magnifiques peintures médiévales. Le couvent a été vendu à un propriétaire privé. Une fresque de la fin du Moyen Âge —pourtant classée monument historique— a dû être déposée et déplacée.

Palais de l’Évêché (XVIIIe siècle) : de l’architecte limousin Joseph Brousseau, ce palais est caractéristique du néo-classicisme, seule la chapelle a conservé son décor originel. Il est le siège du Musée Municipal de Limoges qui accueille des collections d'émaux, de peintures et des objets préhistoriques ou antiques. Les jardins de l'Evêché, en terrasses à la française, ont été reconstitués en 1976 (parterres, mails, bassins et orangerie) en accompagnement de l'ancien palais épiscopal conçu par Brousseau.

Caserne de la Visitation (XVIIe siècle) : cet ancien couvent, affecté jusqu’à ces dernières années à l’armée, a conservé son église à dôme construite par Brousseau.

Monuments civils
Amphithéâtre gallo-romain : une partie notable de cet ouvrage, qui faisait partie des principaux monuments de la cité gallo-romaine d'Augustoritum et qui fut l’un des plus vastes de la Gaule, a été enterrée sous le jardin d’Orsay, à la suite des fouilles réalisées à la fin des années 1960.

Gare des Bénédictins (1924-1929): Incarnation de la richesse de la cité des arts du feu d’avant la crise des années 1930 et constituant l'un des monuments les plus connus de Limoges, la gare de Limoges-Bénédictins (los Benedetins en occitan) porte ce nom en raison de sa construction sur le site d’un ancien monastère bénédictins fermé à la Révolution

Halles Centrales (XIXe siècle) : le « ventre de Limoges » fut dessiné dans les ateliers de Gustave Eiffel. Au sommet des arcades de fer, courre une petite frise en porcelaine représentant les différents produits vendus à l'intérieur.

La jolie place de la Motte a été redessinée au milieu des années 1990 (fouilles de la motte vicomtale, de vestiges gallo-romains et mérovingiens, création d’un parking souterrain) en s’inspirant d’une esthétique très minérale.

Pavillon du Verdurier (XXe siècle) : ce monument de style Art Déco rappelant certains détails d'architecture de la gare ou des Halles centrales sert désormais de hall d’exposition, après avoir été tour à tour pavillon frigorifique, marché couvert et gare routière. De plan octogonal, construit en 1919 en béton , conçu par Roger Gonthier, architecte de la gare, la décoration extérieure de mosaïque et de grès cérame est l'œuvre d'une maison de Boulogne-Billancourt. La décoration intérieure est de Léonard Chigot, père du maître-verrier Francis Chigot. Protégé et classé dans les années 1970, il devient alors le pavillon du Verdurier proprement dit. L’ancien quartier du Verdurier, très intéressant quartier du Moyen Âge présentant de beaux immeubles gothiques en pierre, a été détruit au début du XXe siècle à cause de son insalubrité.

Musée Adrien Dubouché (XIXe siècle) est un très beau bâtiment à l'architecture éclectique inspirée de la Renaissance. Le musée de Limoges a été créé en 1845. La Société d’archéologie et d’histoire du Limousin a été fondée par décision du préfet Morisot, avec pour principale mission de rechercher et de conserver au sein du musée les antiquités et les documents historiques existant dans le département de la Haute-Vienne. Ainsi naquit le musée de Limoges, initialement abrité dans les locaux de l’ancienne préfecture.
En 1867, la société d’archéologie et d’histoire demanda que les collections deviennent la propriété de la ville de Limoges. Adrien Dubouché nommé
directeur en 1865 s’adressa au maire, afin d’obtenir la jouissance des locaux abandonnés de l’ancien hospice d’aliénés situés sur la place du champ de foire (site actuel du musée).
Datant du XVIIIe siècle, ces édifices se prêtaient mal à l’exposition des collections, malgré les aménagements effectués. Il fallut attendre la fin du XIXe siècle pour que la réalisation d’un bâtiment avec une réelle
conception muséographique voit le jour.

Hôtel Estienne de la Rivière (XIXe siècle) : place du Présidial.

Hôtel Maledent de Savignac de Feytiat (XVIIe siècle) : rue Haute-de-la-Comédie ; ce petit immeuble a conservé de son époque de construction un portail classique et une cour intérieure à colonnade.

Hôtel de ville et fontaine en porcelaine (XIXe siècle).L'Hôtel de ville est ouvert en 1883. Il est construit à la place du couvent de Saint-Gérald (racheté le 3 juillet 1802 par la ville, le couvent a servi de mairie jusqu'en 1878).

Lycée Gay-Lussac (XVIIe siècle) : l’ancien collège des Jésuites, dont seule la chapelle a survécu, fut reconstruit sur les plans de l’architecte Brousseau dans un brillant style classique. La chapelle, qui sert de gymnase, contient un remarquable retable baroque qui est en péril (ayant notamment été dégradé par un incendie).

Préfecture (XXe siècle), construite sur les décombres du quartier du Viraclaud, elle possède une pièce de réception - le salon des Maréchaux présentant un plafond aux magnifiques peintures à la gloire du département.

La bibliothèque francophone multimédia : construite par l’architecte Pierre Riboulet, elle a ouvert en 1998, sur le site de l’ancien hôpital général (XVIIe et XVIIIe siècles) ainsi que d’un très important site archéologique gallo-romain.

Châteaux
Château de Beauvais (XVIIIe siècle) situé à Landouge, c'est l'ancienne demeure des abbés de l’abbaye Saint-Martial, elle fut construite sur les plans de l’architecte limousin Joseph Brousseau, au XVIIIe siècle.

Château des Essarts situé dans le site de la vallée de la Mazelle, près de Beaune-les-Mines, au milieu d'un parc paysager du XIXe siècle (arboretum, verger, parterres avec buis), c'est un château du XVIIe siècle inscrit à l'inventaire des Monuments historiques. Façades et toitures datent du XVIIe siècle, l'escalier intérieur est remarquable. Une exposition sur les seigneurs des Essarts et leur rapport avec l'Ordre de Grandmont (XIIe et XIVe siècles) ainsi que les trois papes limousins du XIVe siècle y a été organisée.

Places, ponts et autres constructions
Place Denis Dussoubs (XVIIIe siècle) : cette ancienne place royale est longée de magnifiques immeubles en briques rouges. Elle marque la "porte" nord de l'ancien quartier du Château. C'est une des places les plus animées de la ville (cinéma, nombreux bars, restaurants). Au sud de l’ancien quartier du Château se situe une autre place du XVIIIe siècle : la place Manigne.

Pont St-Martial (bases de l’époque romaine). Le pont Saint Martial, dont les assises datent du 1er siècle, fut reconstruit au XIIIe siècle

Pont St-Etienne (XIIIe siècle) est construit au XIIIème siècle, sur une des voies qu'empruntaient les pélerins en route pour Saint-Jacques- de- Compostelle.

Pont de la révolution: Il voit le jour en 1885.

Pont Neuf.

Place Fontaine des Barres (XVIIe siècle) : elle s'est développée autour d'une fontaine aujourd'hui fermée. Elle est entourée d'hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que du portail de l'ancien couvent des Filles de Notre-Dame.

Village de la boucherie (Moyen Âge et XVIIe siècle) : il s’agit de l’un des quartiers les plus pittoresques de Limoges, le long de la rue du même nom et des ruelles alentours, les maisons à colombages —occupées aux rez-de-chaussée par d’anciennes boutiques (bouchers, tripiers)— et les fenêtres à meneaux, rappellent les activités du quartier tournées vers la viande.

Cité des Coutures et Cité-jardin de Beaublanc : cités ouvrières édifiées au début du XXe siècle par Roger Gonthier, l’architecte de la gare des Bénédictins et du pavillon du Verdurier.
Cour du Temple (XVIIe siècle) : cette petite cour intérieure est bordée par un hôtel particulier à colonnade et à pans de bois, c’est sans doute le lieu le plus enchanteur de Limoges.

La rue du Temple, qui lui est voisine, possède de beaux hôtels qui mériteraient d’être restaurés. Les hôtels particuliers entourant le lieu, aux façades à colombages, sont reliés entre eux par des galeries ouvertes à l'italienne et des escaliers de style Renaissance.

Le sous-sol de Limoges possède deux ou trois niveaux de caves voûtées et de souterrains (souvent des aqueducs), soit creusés dans le tuf, soit maçonnés, et formant un impressionnant réseau. Leur construction s’étale probablement sur plusieurs siècles. Durant ces vingt dernières années, le nombre de cavités et de galeries souterraines que compte Limoges a bien malheureusement considérablement diminué, sous les effets combinés de l’urbanisme, des travaux de voirie, et d’une certaine négligence.

Four des Casseaux (XIXe siècle) : il est l’un des derniers fours à porcelaine de la ville, témoin du passé industriel de Limoges.

Événements et festivités

Tout comme la programmation culturelle, la programmation des animations et manifestations de loisirs sont nombreuses à Limoges. Citons dans les festivals le Festival des Francophonies en Limousin festival international des théâtres francophones qui se déroule tous les ans fin septembre-début octobre; Danse émoi, festival biennal de la danse contemporaine (en février), l’un des plus importants de France ou le Festival Pop sur la Ville organisé par l’association Melting Pop : festival pour la promotion d’artistes de Pop qui se déroule courant octobre ou novembre et qui fêtera ses dix ans courant 2007.

Bien sûr les grands classiques, évènements commerciaux, sportifs ou autres comme la grande fête foraine d’hiver, en décembre au Champ de Juillet; la Foire exposition de Limoges, tous les ans pendant la semaine de l’Ascension en mai.

La traditionnelle fête des ponts, sur les bords de Vienne,se tient à la mi-juin et donne lieu à un défilé de barques à fond plat décorées et ornées, à différentes animations.

La Frairie des petits ventres, le 3e vendredi d’octobre, triperie traditionnelle dans la rue médiévale de la Boucherie, rassemble chaque année des milliers de Limougeauds autour de diverses spécialités culinaires limousines (rognons blancs, boudin aux châtaignes, cidre, vin rosé de Verneuil-sur-Vienne...) et donne lieu à une grande soirée de festivités bien connue des jeunes limougeauds.

Limougeauds célèbres

Sedullos (-87/-52), chef gaulois ;
Léonard Limosin (1505/1577), émailleur et peintre ;
Jean Dorat (1508/1588) humaniste et poète ;
Henri François d'Aguesseau (1668/1751), chancelier ;
Jacques Juge de La Borie (1702/1779), avocat du roi au Présidial, premier maire de Limoges ;
Jean-Baptise Jourdan (1762/1833), maréchal de Napoléon (1804) ;
Jean-Baptiste Dalesme (1763/1832) général de Napoléon Ier ;
Louis Joseph Gay-Lussac (1778/1850) Né à Saint-Léonard-de-Noblat,Chimiste et physicien français;
Thomas-Robert Bugeaud (1784/1849), maréchal de France (1843) ;
Léon Faucher (1803/1854), publiciste et économiste, ministre sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte entre 1849 et 1851 ;
Sadi Carnot (1837/1894), président de la République ;
Auguste Renoir (1841/1919), peintre ;
Georges Catroux (1877/1969), général résistant ;
Maryse Bastié (1898/1952), aviatrice;
Georges-Emmanuel Clancier (1914), poète et romancier ;
Roland Dumas (1922), ancien ministre et ancien président du Conseil constitutionnel ;
Ève Ruggieri (1939), animatrice de radio et de télévision ;
Jan dau Melhau (1948), artiste, écrivain et éditeur occitan ;
Michel Becquet (1954), musicien, tromboniste ;
Richard Dacoury (1959), basketteur, sportif français le plus titré (en sport collectif), a joué au Limoges CSP de 1978 à 1996.
Laurent Bourdelas, né en
1962 à Limoges, professeur d'histoire, écrivain et critique, directeur de revue ;
Laetitia Milot, née le 5 juillet 1980 à Limoges, actrice et mannequin française, elle à un rôle majeur dans le feuilleton de France 3, Plus belle la vie.
http://laetitia.milot.free.fr/

Autres personnalités liées à la commune
Raoul Hausmann, né en 1886 à Vienne (Autriche), mort à Limoges le 1er février 1971, peintre et acteur du mouvement Dada, réfugié à Limoges dès 1944 ;
Adrien Tixier, né en 1893 à Folles et décédé en 1946, ministre de l’Intérieur du général de Gaulle de 1944 à 1946, créateur des CRS et de la DST ;
Georges Guingouin, né en 1913 à Magnac-Laval, mort en 2005 à Troyes, ancien maire de Limoges et célèbre résistant ;
Michel Denisot, né en 1945 à Buzançais, ancien pigiste radio de l’ORTF à Limoges, maintenant pilier de Canal+ ;
Patrice Carmouze, né en 1951 à Toulouse, animateur télé et radio ;
Agnès Clancier, née en 1963 à Bellac (Haute-Vienne), haut fonctionnaire et écrivain ;
Vincent Perrot, né en 1965 à Confolens, animateur de radio et de télévision ;

1 commentaire:

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